Thursday, July 23, 2009

Une promenade à vélo inoubliable


Nous embarquons sur une aventure dans la forêt complètement inconnue, avec seulement des vélos et des appareils photos pour faire des mémoires. Au début, le vélo est étrange contre le corps –, un outil encombrant sous les pieds, dans les mains –, et je le conduise en zig-zig en enclenchant des vitesses. Le cliquetis des chaînes fait une symphonie avec le coutil des autres vélos et des exclamations des américaines un peu frustrés mais toujours souriants. Nous traversons la rue déserte et nous nous trouvons dans une zone qui appartient des arbres.

La terre est fertile avec la verdure sauvage, pas organisée comme les autres aspects de la vie française. Le feuillage vif est animé dans le vent qui passe aussi par les cheveux blonds, bruns et noirs des filles du groupe. Je remarque que l’air ici sent plus pur que l’air à Los Angeles, ou même à Paris. J’accélère dans l’odeur de sol humide, des arbustes et de parfum, et le vélo devient plus confortable, plus familier. Je descende une grande colline en dépassant les autres à plein pot ! C’est la première fois que j’avais fait du vélo avec une moto de route au lieu d’un VTT et la différence est incroyable. L’air frais passe rapidement par les joues rouges et une seule larme de chaque œil glisse vers les tempes. Ensuite l’ascension. Les jambes émettent de la chaleur à cause du travail. Valérie acclame « va Justine ! » pendant qu’elle passe devant moi. Merci Valérie. Je continue, je continue… et enfin, le sommet. Je peux remarquer des détailles de l’environnement encore une fois. « Comme elles sont jolies, les fleurs ! » je pense, pendant que j’essuie un peu de sueur du front. « Je pourrais faire cette promenade à vélo chaque jour de ma vie ! »


Sunday, July 19, 2009

Danse Papa, Danse

Il est dans la force de l’âge, ce célibataire qui s’est assis ici devant le supermarché. « Billy Jean » sort de sa chaîne hi-fi à plein volume, percutant les oreilles étonnées. J’imagine qu’il n’avait personne sauf son héros, Michael Jackson, avec qui il pouvait partager sa vie. Sa casquette est verte vive et appartiens aux années quatre-vingts. Son pantalon kaki est court, alors je peux voir ses chaussettes blanches et propres et ses nouveaux tennis. Dès qu’il se dresse, je note que son tee-shirt blanc dit en grands mots noirs « Danse Papa, Danse ». Les cheveux blancs secouent comme il tapote le pied fortement sur les carreaux gris. Son visage sérieux ébauche un petit sourire comme des paroles des chansons résonnent dans le corps et guérissent le cœur qui bat pour « Beat It ».

Le Quatorze Juillet


C’est deux heures est je me suis allongée à Trocadéro sur un drap blanc et sal avec de la confiture, des feuilles et une crotte d’un oiseau que j’évite comme le contact visuel sur le métro. Je viens de dormir un peu sous le soleil brillant, alors les jambes brûlent un petit peu. Je bois de l’eau rafraîchissante en regardant les jeunes français qui sont en train de jouer aux cartes et fumer, bien sûr. Les cheveux bougent dans le vent qui souffle doucement dès que je commence à écrire des cartes postales pour mes amis. Je décris la tranquillité du pique-nique juste à côté de la Tour Eiffel et les événements qui auront lieu ce soir –, le concert de Billy Holiday et les feux d’artifice qui vont lancer de la tour. Puis je dors encore.

Lorsque je réveille, trente minutes plus tard, la police vient pour nous déplacer. Nous restons trop proche de la Tour Eiffel. Ça explique pourquoi tout le monde n’est pas ici dans ce paradis. En fait, presque littéralement, « tout le monde » est assis sur l’herbe devant la tour dans le Champ de Mars. Nous trouvons une place sur la terre pour recommencer notre pique-nique. Alors, nous mangeons des crackers avec du fromage et des crêpes au Nutella très cher. Le Nutella brûle les langues et fait nous déchirer ; ils sont vraiment des larmes de joie.

Friday, July 10, 2009

Mon sauveur : Le chocolat


À sept heures et demi du matin, je suis sortie du métro dans le brouillard du petit matin. J’ai remarqué un petit chat noir qui a couru devant moi et a traversé la rue déserte en cherchant peut-être quelques restes de nourriture pour manger. Le chant des sirènes et des oiseaux qui normalement font partie d’une ville manquait au Quartier Latin. Un seul camion a klaxonné sans cause apparente en faisant une marche arrière dans une rue étroite et vétuste. Quelques verres s’entrechoquaient au loin du seul café ouvert et lumineux, sans personne sauf une vieille femme aux cheveux gris, penchée sur son café léger.

Cette femme vêtue tout en noir avait les cheveux courts, blancs et ébouriffés. Elle frissonnait et faisait des grimaces involontaires. Ses yeux protubérants, sans cils, me regardaient avec méfiance alors que je m’approchais du café. J’étais affamée, alors je me suis assise à la terrasse et j’ai commandé un pain au chocolat et un chocolat chaud. Oh là là ! Le pain au chocolat était sec et s’émiettait comme la peau après un mauvais coup de soleil…

Mais alors, le chocolat chaud arrive. Mon sauveur. Dès que je bois la première petite gorgée, les couleurs du quartier apparaissent. Donc, à huit heures du matin, les habitants du quartier visitent le petit marché en plein air juste à côté du café. Les gens de tous âges qui achètent des légumes frais et des fruits juteux sont habillés dans les tons rouge, vert, bleu et jaune. Les hommes et les femmes traversent rapidement les rues pavées, venant de tous les côtés, en marchant avec résolution, habillés vêtements distingués. Les jeunes hommes qui veulent se faire sérieux, plus adultes, sont en costumes noirs avec des cravates bleues et rouges contre des chemises blanches. Les femmes sont à la mode dans leurs tailleurs gris, leurs talons qui frappent les pavés et leurs foulards en rose clair et vert vif. Avec ma dernière petite gorgée du chocolat épais et chaud encore, je suis plongée dans la grande animation du Quartier Latin.

Poséidon à Paris


Les bottes noires marchent d’un pas vif en traversant les pavés glissant comme si la pluie n’a jamais existé. Les pneus noirs éclaboussent l’eau fraise et naïve sur le vieux trottoir gris foncé. Les parapluies noirs ne connaissent pas la différence entre ces jours sombres et les jours dont les oiseaux gazouillent sous la soleil brillant : ils sont simplement content d’avoir un chargement assez léger aujourd’hui. Dès que le vent siffle la mélodie de la pluie imminente, les 20 Minutes sont abandonnés à lire pour l’utilisation plus pratique et les cartes des touristes deviennent des sacrifices à Poséidon. Dans le Quartier Latin on continue, on continue.

Friday, July 3, 2009

LAX : Le portail du monde intérieur


J’avais beaucoup voyagé pendant ma vie. J’avais chanté à Eurodisney et à Londres. J’avais visité les ruines à Athènes et aux îles grecques, à Pompéi et à Ephese. J’avais fait le tour du monde avec Semester at Sea où j’ai exploré le Japon, la Chine, le Hongkong, le Vietnam, le Cambodge, la Thaïlande, l’Inde, l’Egypte, la Turquie, la Croatie, et l’Espagne. Finalement, j’avais resté chez ma copine en Australie pendant deux semaines. Toutefois, je n’avais jamais habité dans un pays étranger, et je n’avais jamais voyagé toute seule. Alors, parce que j’avais eu ces expériences, j’ai pensé que j’étais prête. Oui, j’étais prête.

Cependant, quand ma tante m’a apporté à l’aéroport, et puis quand elle est sortie sans moi et j’ai dû entrer toute seule, j’étais éblouie par la grandeur gigantesque et l’effervescence de LAX. Les portes vitrées ont brui ouvert devant moi et avec un souffle d’aire climatisée et industrielle, j’ai passé dans le portail du monde interne, débordant des chances de faire la connaissance des étrangers pour enrichir ce monde ! En ce moment-là, je me suis aperçue que je serai toute seule pendant six mois. C’était une vérité fraîche, aigre-douce et de bonne santé. Oui, c’est ça. Mon séjour en France va être un pamplemousse.

Puis, j’ai fais mes premiers pas sur les carreaux grises, poussant mes bagages, qui ont pesés plus que moi-même. Quand j’arrivais dans la queue de British Airways, un homme irlandais m’a demandé si on doit faire la queue avant ou après avoir passé par la sécurité. J’ai dis qu’avant, « bien sûr », mais j’ai commencé immédiatement à douter mon choix ! Qu’est-ce qui était correct ? Alors, je m’ai retourné et j’ai dit à l’homme que je ne suis pas sûr. Grâce à cette communication, nous avons devenues amis et nous avons cherché la réponse ensemble. Nous avions raison, j’avais quelqu’un à parler et j’ai eu plus de confiance parce qu’une adulte vraie a eu la même hésitation que moi. Alors, je ne suis pas seule après tout.