Friday, July 10, 2009

Poséidon à Paris


Les bottes noires marchent d’un pas vif en traversant les pavés glissant comme si la pluie n’a jamais existé. Les pneus noirs éclaboussent l’eau fraise et naïve sur le vieux trottoir gris foncé. Les parapluies noirs ne connaissent pas la différence entre ces jours sombres et les jours dont les oiseaux gazouillent sous la soleil brillant : ils sont simplement content d’avoir un chargement assez léger aujourd’hui. Dès que le vent siffle la mélodie de la pluie imminente, les 20 Minutes sont abandonnés à lire pour l’utilisation plus pratique et les cartes des touristes deviennent des sacrifices à Poséidon. Dans le Quartier Latin on continue, on continue.

1 comment:

  1. Tes observations sont tellement intéressantes. Je n’aimerais pas vivre comme les parapluies.

    ReplyDelete